Elle lui raconte tous ses émerveillements.
Ses pépites.
Ce que la vie lui a offert de beau.
Elle lui raconte ses dances sous-marines.
Ses rencontres au sommet.
Elle ne raconte pas les défaites.
Les peurs, oui.
Le courage, oui.
Mais pas les défaites.
Tout simplement parce qu’il n’y en a pas.
Ce que l’on prend parfois pour des défaites ne sont que des étapes sur le chemin d’un accomplissement qu’on ne perçoit pas encore.
Trébucher n’est pas tomber.
Tomber n’oblige pas à rester à terre.
Elle raconte toutes les fois où elle a pu se redresser.
Se relever.
Se tenir debout.
Marcher. Courir. Sauter. Grimper. Plonger.
Elle raconte la lumière.
Les lumières.
Elle sait que c’est souvent l’ombre qui a permis la lumière.
Mais elle ne le raconte pas.
L’ombre on ne peut que la porter en soi.
On ne l’offre pas.
On ne la raconte pas.
La raconter c’est la choisir.
La nourrir.
Lui donner force et importance.
Et elle sait que même si elle ne voit en lui que de la lumière — tellement de lumière — il porte en lui sa propre part d’ombre.
L’ombre on la porte on ne la partage pas.
(Texte retrouvé entre 2 cahiers, non daté.)
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